Le futur porte-avions français devrait surclasser l'actuel, par la taille de son pont d'envol – les pistes de décollage et d'atterrissage – et de celle des ses hangars pour accueillir les futurs remplaçants des Rafale.
La Marine nationale espèrerait que son prochain porte-avions puisse lancer et ramasser” en même temps ses avions de combat développé par la France, l’Allemagne et l’Espagne, et destiné à remplacer les Rafale en 2040. Sauf que, du fait que ce futur avion risque d’emporter ses munitions en soute, il devrait être plus massif que son aîné, le Rafale. Le prochain navire devrait aussi faire de la place à des drones, qui voleront en formation avec le New Generation Fighter (NGF), dans le cadre du Système de combat aérien du futur (SCAF). Le successeur du Charles-de-Gaulle sera le plus massif , et le plus lourd , d'où l'importance de la propulsion.
Le futur navire s’équiperait de catapultes électromagnétiques – qui propulsent les avions -, très gourmandes en électricité. “L’électromagnétique est une voie d’avenir : La France en aura d’ailleurs besoin dans une dizaine d’années et d’ici-là, la technologie sera pleinement opérationnelle”. Il l faut attendre 2020, date à laquelle s’achève la phase d’étude du programme du futur porte-avions français. Sa commande ’arrivera vers 2025, clôturere de l’actuelle loi de programmation militaire. Le successeur du "Charles-de-Gaulle" servira l’armée française de 2040 à 2080.
sources : Science & Vie , Fondation pour la recherche stratégique, site Zone Militaire